Le resto slow food et food sharing à Bruxelles
L’ambiance chez Groseille est accordée avec le concept slow food : une belle décoration, sobre et boisée. On retrouve beaucoup de tables dans l’établissement, ce qui fait qu’il est difficile de circuler dans le restaurant.
Le service est sympathique, chez Groseille, on se tutoie directement. On est bien conseillé sur les boissons et les plats avant de choisir.
La cuisine du restaurant Groseille est bien travaillée, le concept food sharing est vraiment chouette : plein de petits plats à partager ensemble. On a quand même un gros bémol avec le rythme de service, puisque nos premiers plats sont arrivés après 45 minutes, et le reste de nos assiettes, nous avons dû l’attendre pendant plus d’une heure.
L’établissement est bien localisé, dans un quartier où on retrouve déjà de chouettes enseignes HORECA, comme Chez Joran qui propose des cidres bio, par exemple. La décoration est travaillée et le lieu est réfléchi pour être agréable.
Encore une fois, on regrette le nombre trop élevé de tables qui fait qu’on s’y sent vite à l’étroit et le bruit ambiant.
Même si la nourriture est très qualitative, on regrette un prix assez élevé pour les cocktails comme pour l’ensemble du menu.
Le restaurant Groseille, ce n’était pas ce à quoi on s’attendait. On avait lu des critiques nous vantaient les éloges de l’enseigne, on avait entendu que la bouffe était hyper bonne, que le vin était délicieux et que, vraiment, c’était LE lieu où il fallait aller manger en ce début 2024. Il faut savoir que Groseille, c’est aussi un resto lancé par une femme, et nous avec Clem, on était particulièrement enjouées de découvrir cet endroit unique. Un concept simple : slow food française, food sharing, bio, de saison, une belle carte qui se réinvente régulièrement. Qu’est-ce qui pourrait mal se passer, après tout ?
Qu’est-ce qui pourrait mal se passer, en effet ?
Pour commencer, le problème principal c’est le nombre beaucoup trop élevé de tables dans l’établissement. On a du mal à circuler pour aller s’asseoir, et on est collées à un mur, donc on manque d’espace pour manger, ce qui diminue assez fort notre confort. Après s’être installées à table, on doit quand même attendre plusieurs minutes pour que l’on vienne prendre notre commande. On peut donc très vite observer les 3 serveurs courir partout comme des poules sans tête, entendre les voisins râler parce que quand même, on a faim, et constater qu’il y a autant de mains levées autour de nous que si on avait réuni tous les premiers de classe en une seule et même salle, pour leur faire passer un test à l’échelle nationale.
On choisit 5 plats au menu, des cocktails et commence notre attente interminable. Les boissons arrivent assez rapidement, mais les plats ne sortent pas, et on commence à avoir sacrément fin. On commence à sérieusement comprendre nos voisins, qu’on trouvait un peu lourds au début, qui crèvent la dalle depuis maintenant 1h. Le temps d’aller fumer une cigarette, pour faire passer l’attente, on se lève, et on essaye tant bien que mal de se frayer un chemin entre les chaises de nos voisins, en essayant de ne pas marcher sur leurs vestes qui traînent par terre. Parce que oui, c’est l’hiver, on porte toutes et tous des manteaux longs, et Groseille ne propose pas de porte-manteau.
Finalement, c’est au bout de 45 minutes que les 2 premiers plats feront leur apparition sur notre table. Seulement 2 plats, alors qu’on nous avait annoncé que tout arrivait en même temps. On est déçues mais on comprend, et honnêtement, on est si heureuses de pouvoir enfin se mettre quelque chose sous la dent qu’on ne bronche pas.
Honnêtement, c’était super bon, on s’est régalées et on était de moins mauvaise humeur malgré l’attente avant nos petits plats.
Après avoir dévoré nos assiettes, c’est encore une longue attente qui commence, puisque le reste de nos plats sont arrivés après plus d’une heure. Le temps d’aller à nouveau fumer, en évitant toujours les vestes qui traînent, de boire 1, 2, 3 verres de vin nature, et de sentir l’énervement monter en même temps que l’ivresse après tant de verres sur des estomacs presque vides. Parce que oui, les portions sont tout sauf généreuses, et 2 petites entrées, ça ne nous a pas calées.
Le reste de nos plats arrive enfin, et là, par contre, c’est la déception. On a commandé un plat à base de viande, en demandant de ne pas l’ajouter. Évidemment, la demande n’est pas passée et c’est une farandole de lardons grillées qui traînent sur notre plat de légumes rôtis. Après avoir demandé à changer notre plat, le serveur grimace, lache un manquait plus que ça, et nous propose, sans s’excuser, un verre pour la maison. On peut commencer la dégustation du reste de notre repas. Petite déception sur les poireaux, très filandreux, qu’on ne termine pas. Les chicons grillés sont bons, mais encore une fois, la générosité n’est pas au rendez-vous dans l’assiette. 1/2 chicon pour 1 portion, pour nous, ce n’est pas assez. Finalement, on a décommandé le dernier plat, arrivé garni de lardons, parce qu’on n’a pas apprécié l’ambiance du resto, qu’on n’a pas été transcendées par la qualité de la nourriture, et qu’on a attendu plus longtemps qu’on ne pouvait le supporter. Dernière déception : l’addition. On a payé ce qu’on estime être une somme trop chère pour la quantité de nourriture, la qualité de celle-ci comme celle du service. En conclusion : Groseille, on n’y retournera pas, même si ça valait la peine d’y passer.
Groseille :
Adresse :
Chaussée de Louvain 309,
1030 Schaerbeek
Horaires :
Du mercredi au vendredi : 12h – 14h et 19h – 22h
Samedi de 19h à 22h
Site internet :
Noémie
J’adore passer un moment au restaurant, aussi bien pour satisfaire mon amour passionnel pour la nourriture, que pour savourer le moment avec les personnes qui m’entourent. Découvrir de nouvelles saveurs ne me fait pas peur et vous partager mes coups de coeur est un véritable bonheur !
Clémentine
J’aime les plats des plus simples aux plus sophistiqués. En fait, selon mes envies, je peux manger un énorme burger ou savourer un délicieux risotto. Dans un restaurant, j’adore prêter attention à chaque détail mais je déteste le brouhaha.